Dessins Bamum entre tradition et modernité africaine

Rencontre autour d’un objet présenté par Julien MARLIER

Je vous propose une incursion dans une période de l’art africain encore largement méconnue aujourd’hui. Cette incursion est une rencontre complexe que l’on pourrait qualifier de moderne puisqu’elle est au carrefour de l’art tribal et de l’art contemporain africain.

Quelles autres œuvres mieux que les dessins Bamum du royaume de Foumban auraient pu illustrer ce choc entre tradition et modernité ? En effet, la naissance de ces dessins dans les territoires du Grassland camerounais, en même temps que l’invention d’une nouvelle écriture unique en Afrique subsaharienne, « l’écriture shü-mom », vont être le support de la narration de l’histoire de tout un peuple.

Quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer l’apparition de cet art moderne de la fin du XIX siècle jusqu’aux années 1960 ? Est-ce un phénomène isolé en Afrique subsaharienne ? Comme tout ce qui est moderne, en quoi cet art permet-il de poser un regard neuf sur ce qui a précédé et ce qui a suivi ?

Les dessins que je vous propose de voir, attribués à Ibrahim Njoya et Mosé Yeyab, n’ont d’équivalent que dans les collections du MEG, du Quai Branly et du Musée Royal de Foumban. On estime à une centaine de pièces connues dans le monde pour les plus anciennes.

Cette discussion se poursuivra par un apéritif dinatoire proposé par le salon de thé « L’instant » (participation demandé : 10 Euros).

Inscription souhaitée auprès de l’ACAP par mail ou par téléphone 07 73 17 64 22