Comme l’année dernière, des lectrices à voix haute de l’Association Bibliothèques A Domicile, auxquels s’était joint Jean Louis Enée de l’ACAP ont lu, en avant -propos de notre AG, un choix de textes autour de l’Afrique (au sens large, puisque étaient aussi représentés les Caraïbes et Madagascar).
La langue rugueuse et évocatrice d’Aimé Césaire a démarré et conclu la soirée. Deux textes humoristiques d’origine soudanaise ont montré la capacité de dérision de certains auteurs du continent, comme l’intrigue policière très vivante issue d’un roman contemporain ghanéen. Des poèmes touareg recueillis par Ch. de Foucauld ont révélé une sagesse ancestrale, non dénuée là encore d’humour. Le texte malgache avait trait à un épisode tragique de la colonisation de la grande île. L’auditoire s’est transporté au Sahara au 14è siècle pour l’organisation des caravanes décrite par François-Xavier Fauvelle.
Un voyage éclectique, réalisé devant un public ayant affronté les difficiles conditions du jour…
Félicitations à Marie Agnès Deloye, Jean-Louis Enée, Marie Hélène Gauthier, Pilar Lluch et Audrey Mathieu pour leur choix et leur enthousiasme.
Les références des textes lus :
– « La ferme des gallinacés » de Mohamed Kheira Abdalla dans Nouvelles du Soudan, éditions du Jasmin, 2015, traduit de l’arabe par Iman Satti et Delphine Gayrard
– « Dernier rapport sur l’évolution de l’affaire des trous dans les rues de la ville » d’Ahmed Awad, dans Nouvelles du Soudan, éditions du Jasmin, 2015, traduit de l’arabe par Iman Satti et Delphine Gayrard
– Aimé Césaire , extrait de Ferrements, 1976
– Nour, texte malgache de Raharimanana , 1947
– 3 poèmes Touareg, recueillis par charles De Foucault :
Poésie des Taïtoq « j’ai vu un poulain dont la vue a blessé mon coeur »
Poésie des Kel-Ahaggar « la Hyène »
Poésie des Kel-Ajjer « comment se faire aimer des femmes »
-« Notre quelque part » de Nii Ayikwei Parkes (Ghana) éditions Zulma