Madagascar – Arts de la grande Ile au Musée du quai Branly
J’avais sans doute choisi le pire jour pour visiter cette grande exposition : le dernier jour de l’exposition, l’avant-dernier jour de l’année. Donc difficile d’approcher des objets : voitures d’enfants, touristes… et la moitié des malgaches de Paris.
On comprend qu’ils aient fait le déplacement, tant l’exposition se veut une vitrine du pays : son histoire, ses coutumes, sa nature… un objectif un peu vaste d’ailleurs.
En dehors de belles statues et d’objets du quotidien, qu’on trouverait ailleurs, le visiteur va découvrir des pièces particulières : les moharas, amulettes en corne à l’usage des guerriers, et peut être surtout les poteaux funéraires impressionnants par leur taille et leur nombre. J’ai apprécié aussi ce matériel de devin guérisseur, et les modestes pots à miel en bois. L’exposition rend hommage au textile malgache, à la production très vivante encore aujourd’hui avec une créativité constante.
Une exposition qui ne marquera peut être pas l’histoire mais qui servira sans doute d’initiation à ses nombreux visiteurs pour approcher la richesse de cette « grande île » n’ayant pas fait l’objet d’une présentation d’envergure depuis… 1946.